Traditions Raen /4/ Le Shaman

Peu importe la tribu à laquelle il appartient, le Shaman sait qu'il peut tirer ses pouvoirs du monde naturel qui l'entoure. La vigueur de la Mère Nature (ou Altabieat Al’um) est ce qui l'aide à canaliser efficacement ses fonctions. C'est pourquoi toutes les cultures chamaniques nourrissent un profond respect pour les plantes qui permettent une meilleure compréhension du monde physique et spirituel.

Les Raen sont un peuple nomade dont l'histoire remonte à des milliers d'années. L’exode massif a conduit les dernières tribus à rester confinées dans le désert, se cachant des Xaela au début. Cela signifie que ces peuples anciens ont développé une relation spéciale avec leur habitat aride. Dans le désert, les plantes sont rares et leur rareté les rend encore plus précieuses.

Si les Xaela ont un « Udgan », les Raen ont donc un « Shaman ». Le rôle est assumé indifféremment par un homme ou une femme, avec des fonctions variées au sein des tribus restées très traditionnelles. Ces fonctions incluent l'élaboration et la direction des rituels, la guérison par sa connaissance des plantes ou une action psychique directe, l'enseignement, le conseil auprès de l'Amghar et donc une certaine influence sur le pouvoir.

Les aptitudes supposées sont, entre autres, une perception extra sensorielle : des pouvoirs psychiques variables suivant les traditions et l'individualité du chamane (télépathie, prescience, vision à de grandes distances, divination...). Le Shaman est celui qui relie le monde des morts, l'au-delà, à celui des vivants par une série de transformations personnelles, parfois par l'emploi de substances psychotropes.