Âge : Entre vingt et trente ans.
Filiation : Fils unique d'Oyundelger « Sept-Griffes-Noires » et de Davaa « Lance-Jaune » ; héritier de la Gamme d'Orgiljaargal (défunte Udgan).
Tribu d'origine : Hotgo.
Rôle : Arpenteur des Steppes, chasseur et guerrier. Détenteur de la Gamme, Tourment des sorcières. Grand frère par intérim.
Description :
Grand xaela au teint sombre, aux mains fortes et au rire grave. Ses écailles sont durcies par l'âge, mais blanchies et abîmées ça et là comme par d'anciennes brûlures dues à une longue déshydratation. Si sa stature le classe facilement parmi les plus grands spécimens de son ethnie, propre à dominer la steppe pour porter son regard et son chant au loin, sa musculature sèche et entraînée le dote également d'une bonne vélocité. Il est fait pour la course, la traque et la fuite. Préférera souvent abattre ses proies à l'endurance et à l'usure plutôt qu'en combat frontal.
Un timbre de voix profond, vibrant loin dans la poitrine, parfois grondant, parfois râpeux. Une odeur de cuir et d'herbes froissées, d'aïrag tiède et de vent froid, de crin sec et de laine de mouton. Des perles et des colifichets multicolores autour du cou, des poignets et dans les cheveux, parfois. Le regard est fier et farouche, mais le sourire vif et franc.
Ayant longtemps vécu en solitaire, les interactions du « Rouge » sont souvent, au début du moins, teintées de méfiance et de soupçon. Toutefois, sous des abords rudes et bourrus, c'est un être d'une grande bienveillance, attaché aux valeurs de son peuple, et d'une intelligence plus fine qu'il ne le laisse supposer. Très curieux d'autrui, il peut paradoxalement s'avérer très buté sur certains sujets – principalement celui de ce qu'il appelle la « mauvaise magie » et qui englobe, grossièrement, tout ce dont il ne parvient pas à comprendre le fonctionnement, depuis les arcanes eorzéennes jusqu'aux armements magitek des Garlemaldais. Cette aversion dépasse de loin celle qu'il voue aux Dotharl, laquelle n'est, pour le coup, qu'une hostilité de principe.
Relations :
Tribu Tengerees :Hiei : Ses interactions avec le jeune Khan sont restées jusqu'à présent assez limitées. Elles ont toutefois été suffisantes pour garantir le respect d'Ulaan, en ce qu'il voit en Hiei assez de capacités et de sens commun pour pérenniser sa tribu. Sa franchise est particulièrement appréciée.
Haruka : Une charge d'Udgan sur de si frêles épaules a de quoi susciter l'admiration, et même la crainte. Ulaanday a toujours redouté les esprits et ceux qui portent leur voix. Toutefois, leurs dernières interactions ont quelque peu désacralisé cette image, et la prudence initiale semble se muer petit à petit en une forme d'affection fraternelle.
Zero : Il a beau avoir reçu un nom et s'être fait tatouer des écailles, le garçon reste avant tout un Garlemaldais. Ce sentiment évoluera sans doute, mais pour l'heure, c'est celui qui domine, et la méfiance avec.
Ryû : D'abord plein de circonspection vis à vis de celui qui se présentait comme le « fils du Khan » et posait beaucoup trop de questions, Ulaan s'est découvert un instinct protecteur (voire surprotecteur) en apprenant la vérité à son sujet. Il sera prêt à se plier en quatre pour faciliter la vie de cet intrigant personnage (et pour, au passage, obtenir plus de jolies perles multicolores, qui sait ? )
Extérieur :Yarie : L'avis et le ressenti sont assez neutres, à son sujet. Cette femme porte des enjeux trop étrangers pour qu'il puisse pleinement en saisir la portée. Toutefois, il apprécie son exotisme, et tout témoignage du Grand Dehors est bon à prendre pour se nourrir la tête d'images venues d'ailleurs.
Thyra : Sensiblement la même chose, à quelques détails près. La bonne volonté dont elle fait preuve, sa curiosité et son respect des traditions sont particulièrement appréciables : Ulaanday trouve cette femme d'excellente compagnie, et lui prête de bonnes qualités de conteuse. Il est en outre secrètement intrigué par cette idée de « soigner l'esprit par les mots », et espère peut-être la voir à l'oeuvre durant son séjour.
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