Au matin du nouvel an, la maîtresse de la yourte, levée de bonne heure, prépare le thé au lait et ‘’tsagaalag’’ lait bouilli, sucré auquel on mélange du beurre, de la caillebotte et du riz et que l’on sert dans un bol d’argent.
Elle doit procéder a un rite des offrandes – aspersions du premier thé au lait en l’honneur du Ciel et aux esprits de l’endroit, en 4 directions du monde.
Il est nécessaire que cet aliment de couleur blanche ‘’tsagaalag’’ soit le premier consommé de l’année.
Au lever du soleil, chacun sort de la yourte afin de tracer la bonne direction, selon l’année de naissance et l’horoscope (après avoir consulté un moine) ils effectuent quelques pas, accompagné d’une gestuelle précise, dans une direction déterminée.
Le premier salut traditionnel de la nouvelle année, le rituel ‘’zolgokh’’ d’abord au sein de la famille lors duquel, les plus âgés posent ses bras étendus, paumes tournées vers le bas, sur les bras étendus des plus jeunes, tous deux en se frôlant légèrement les joues, prononcent des formules traditionnelles de bon vœux.
Ce geste signifie le respect et le soutien du plus jeune envers la personne plus âgé.
On offre une khadag (écharpe rituelle de soie) bleu ciel symbolisant l’éternel ciel bleu ainsi que pour celui qui reçoit bénédiction et souhaits de bonne fortune et longévité, en l’honneur des personnes plus âgées pour la salutation.
Après les rites de salutations, on échange tabatières et cadeaux avec le maître de yourte, le plat festif commence par le thé au lait et tsagaalag.
Chacun en goûtant du ‘’shimiin arkhi’’ (vodka distillé du lait) ou buvant de l’aïrag (lait de jument fermenté qui a été conservé à la fête, congelé depuis l’automne) doit prononcer un vœu particulier au bonheur.
Sur la table sont disposées les traditionnelles ‘’nourritures blanches’’ et les beignets, mais aussi la selle d’un mouton entier bouilli.